Accusant déjà quatre années au compteur avec sa précédente sortie sur PS3, Dead Nation capitalise sur ses acquis, cette fois sur PS4. Le titre a certes pris un coup de jeune grâce à son nouveau support, mais est-ce suffisant pour intéresser les joueurs ?
Les Zombies toujours à la mode
Cela fait maintenant quelques années que les zombies sont à la mode. Séries, films, bandes dessinées et évidement jeux vidéo font la part belle aux morts vivants. Dead Nation est sorti sous la houlette des finlandais de Housemarque déjà responsables de Resogun (ainsi que Super Stardust), un très bon petit shooter qui accompagnait la sortie de la PS4.
Ce Dead Nation « Apocalypse Edition » comprend également un contenu additionnel « Road of devastation » comprenant un niveau supplémentaire, de nouvelles armes et un mode réseau permettant aux spectateurs d'intervenir dans la partie pour la pimenter.
Il s'agit ici de casser des hordes de zombies dans un univers gangrené par la mort avec une bonne vieille vue ¾ dessus. Un mode de visualisation qui fera bien plaisir aux plus vieux joueurs tant il a été utilisé dans les années 80 et 90. Les principes de jeu tournent autour d'une utilisation raisonnée des armes qui restent très classiques pour le genre.
Grenades, fusils à pompe, mitraillettes, cocktails Molotov, mines, appâts... Le personnage est contrôlé par le stick de gauche, la direction de visée par celui de droite. Un ami ne sera pas de trop pour survivre, tant les cibles seront nombreuses. Ce dernier peut d'ailleurs aussi bien se trouver à vos côtés qu'à distance. Le jeu est compatible en multi que ce soit en local ou via Internet. Une très bonne et conviviale initiative. Les données de classement mondial de tueurs de zombies sont également amusantes. En ce moment, l'hexagone se classe troisième mondial.
Lifting PS4
Sortie sur nouveau support oblige, il fallait bien que Dead Nation bénéficie d'un coup de jeune. Ce ne sont pas les musiques et l'ambiance sonore qui en profitent le plus, même si elles sont de grande qualité. Rien d'étonnant d'ailleurs, puisque le compositeur et designer de ce DNAE n'est autre qu'Ari Pulkkinen. Ce dernier nous a déjà ravi avec les mélodies féeriques de Trine, les rythmes endiablés de Resogun ou encore les refrains entêtants d'Angry Birds.
L'ensemble des graphismes a été revu en utilisant des textures de bien meilleure qualité. Plus d'aliasing, un passage en 1080p qui révèle bien plus de détails et la disparition de cet effet de flou si largement utilisé habituellement pour masquer les carences techniques rencontrées. Il serait inutile de se perdre dans une comparaison façon contrôle technique, digitalfoundry le fait d'ailleurs très bien, mais toutes ces améliorations contribuent à renforcer l'ambiance très glauque et si importante dans les jeux de zombies (meilleures effets d'ombres et d'éclairage notamment).
Offert en mars pour les abonnés du Playstation Plus, Dead Nation Apocalypse Edition vaut bien les 15€ qu'il est facturé en dehors de sa période promotionnelle, surtout avec un ami pour vous épauler. Sony a eu bien raison de faire confiance aux finlandais de Housemarque.
Verdict : 6/10
Si cette note peut sembler dure, elle reste tout à fait correcte et ne doit pas faire penser que DNAE est un jeu à éviter. Il faut simplement avoir à l'esprit qu'il s'agira ici de passer son temps avec un style qui doit être assumé par son joueur : du shooter zombie on ne peut plus classique puisque déjà sorti il y a quatre ans.
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