[Critique] Subnautica

Critique de Subnautica

Jeu de survie sous-marine indépendant disponible pour 20€ (en alpha), produit et publié par Unknown Worlds Entertainement (studio déjà connu pour Natural Selection II), Subnautica est un soft que je n'aurais jamais cru tester un jour. Et pourtant il a su me surprendre...

J'ai acheté Subnautica suite à l'immense déception que m'a suscité un jeu de plongée disponible sur Steam que je ne veux même pas nommer. Et quelle surprise ! Subnautica m'a fait voyager à la découverte des fonds marins d'une planète alien étrange. Mais attaquons plutôt la critique.

Bear Grylls fait de la plongée

La première chose à bien comprendre avec Subnautica, c'est que ce jeu est exclusivement sous-marin. A la recherche d'un foyer afin d'acceuillir votre civilisation, votre vaisseau, l'Aurora, s'écrase sur une étrange planète, recouverte (quasi) entièrement d'eau. Votre capsule de sauvetage s'éjecte, et vous voilà sur l'océan. De là, il va falloir apprendre à survivre et à découvrir l'environnement. C'est là, pour moi, que le jeu marque un point. Certes, le scénario est très peu développé, mais donne un sens au pourquoi nous nous retrouvons seul sur une planète, contrairement à la majorité des précédents survivals.

Ceci étant, le gameplay du jeu n'innove en rien, tout en cherchant la perfection dans ce qu'il propose en terme de mécaniques. Subnautica est apparemment très précis concernant la vie sous-marine (ainsi que de ses conditions), et encore une fois, c'est cette rigueur que je salue.

Le mode survie comprend une gestion avancée de la vie quotidienne : faim, soif, et évidemment oxygène. On aura vite fait de fabriquer des améliorations à l'aide du constructeur entreposé dans notre module d'évacuation, afin de pouvoir explorer les fonds marins de plus en plus efficacement. La suite de la partie est assez logique, il faudra construire une base sous-marine (la construction se rapprochant des classiques pré-fabriqués à la Rust). Faites attention à la stabilité de l'endroit où vous construisez votre base, ainsi qu'à la profondeur (afin d'éviter que les murs ne percent). Utilisez les fondations, qui permettent de stabiliser un peu l'ensemble.

Notez qu'un mode Hardcore en permadeath est également disponible, ainsi qu'un mode Freedom (mélange entre un mode survie et créatif). J'ai également testé ce jeu au moment où le mode Creative était tout juste sorti. Je le déconseille à tous ceux qui voudraient découvrir Subnautica ! En effet, la carte n'étant pas créée procéduralement (j'y viendrais au paragraphe suivant), ce mode permet peut-être un peu trop facilement de découvrir l'univers ainsi que toutes ses créatures (y comprit l'énorme Léviathan), et de comprendre leurs fonctionnements.

Sous l'océan

Un autre point assez important dans Subnautica est la biodivesité. Celle-ci est déjà très variée, et s'améliore au fur et à mesure des mises à jour. C'est aussi pour cela, je pense, que Subnautica ne génère pas de monde de manière procédurale. En effet, il est plus facile de placer la bonne espèce dans le bon biome, à la bonne profondeur, si la carte est immuable. Les prédateurs ont un comportement logique, de même que pour les consommateurs primaires. Rajoutons à cela le cycle jour/nuit bien respecté, et on se trouve devant un jeu très rigoureux

Pour revenir sur cette carte immuable, cela ne m'a pas choqué plus que ça. N'étant pas non plus un grand fan du procédural (je ne pense pas qu'un monde créé aléatoirement soit pertinent selon les jeux), Subnautica m'a donné un nouvel exemple dans lequel ce procédé est dispensable. De plus, il permet de vite repérer les endroit propices à telle ou telle extraction de ressources, ce qui s'avèrera très utile. Les ressources repopent après des cycles d'un jour complet (d'après mon expérience). Notez bien que si la carte reste la même, le fond est généré en voxel aléatoires, ce qui n'apporte pas de changements majeurs à la carte, ni aux divers biômes.

Couleurs chatoyantes et musique lassante

Les graphismes sont une des particularités qui m'a fait apprécier Subnautica. En effet, une énorme palette de couleurs est déployée, rendant l'univers vivant et varié. A la fois propre, agréable à l'oeil, le monde est très agréable à parcourir. Par contre, la musique, sans être horrible, deviendra rapidement assez lassante, et ne changera pas ou très peu au fil des biômes. C'est définitivement le point faible du jeu.

Je me suis vraiment bien amusé à découvrir les différents biomes et lieux de Subnautica, et les mises à jour régulières ne feront qu'apporter de la plus-value à un jeu déjà bon.

Je conseille Subnautica au fans de jeux de survie ainsi qu'aux fans de plongée. Voilà encore un petit jeu auquel je rejouerais sûrement ! Il ne m'a certes pas complètement conquis, mais il vaut son prix et les heures de jeux que vous mettrez dans celui-ci. L'alpha contient suffisamment de modes différents pour plaire au plus grand nombre sans pour autant devenir casual, et la rigueur qu'Unknown Worlds a mis dans la création d'une biodiversité cohérente rajoute également beaucoup à l'intérêt jeu. Certes, il ne révolutionne pas le style graphique, mais il est beau.

Toujours en alpha, ce jeu dont le prix exact est de 19,99€ sur Steam vaut clairement le coup. Nécessitant au minimum 4Gb de RAM, et une GTX550 ou équivalent, il n'est pas non plus très gourmand. Foncez donc, si vous êtes amateur de survivals.

Verdict : 8/10

Plateformes: 

Auteur : Corentin Godenne

Testeur Software
a.k.a Syfher, je suis un grand fan de jeux de RPGs, de Versus et tout en fait. Je tente de permettre à tout le monde de s'y retrouver dans mes tests et articles, novices comme Harcore gamers. GL HF l'ami. (Twitter : https://twitter.com/CorentinGodenne)

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