L'esport (ou sport électronique en bon françois), continue de susciter l'incrédulité chez les uns, et d'intenses passions chez d'autres !

Le cabinet SuperData Research estime, pour l'année 2015, que l'esport est un marché valorisé à 612 millions de dollars dans le monde entier, avec une forte dominance de l'Asie et de l'Amérique du Nord :

Ce marché reste principalement tiré par la Corée du Sud et la Chine, bien que le monde occidental s'intéresse de plus en plus à cet aspect de la compétition vidéoludique.

En plus de cette grande valeur générée, ce sont 134 millions de spectateurs qui s'intéressent de près à l'esport en regardant des retransmissions des plus grandes compétitions.

Malgré cette situation, le chef de cette étude affirme que l'esport reste encore, pour les éditeurs de jeux, un outil marketing plus qu'autre chose :

"La plupart des bénéfices proviennent aujourd'hui des annonceurs publicitaires et des sponsors. Mais l'esport permet aussi aux éditeurs d'étendre les manières de communiquer autour de leurs jeux et donne aux fans de nouvelles possibilités d'engagement avec leurs personnages favoris et d'entrer dans des expériences plus profondes."

Et effectivement, si l'on se penche sur un jeu extrêmement populaire en esport comme League of Legends, son éditeur Riot Games a déjà affirmé clairement perdre de l'argent sur les compétitions professionnelles qu'il organise. Le gros des profits de ce dernier provient des joueurs lambda, attirés par l'excitation apportée par la scène sportive.

Les joueurs professionnels eux-mêmes cherchent la plupart du temps à se faire une image en compétition afin d'attirer leurs fans nouvellement créés vers d'autres plateformes plus lucratives pour eux, comme Twitch ou YouTube. 

Mais le sport professionnel "classique" n'est-il pas aussi dans cette forme de schéma, récoltant de l'argent auprès des sponsors et des annonceurs et permettant à certains athlètes de tirer leur épingle du jeu après la fin de leur carrière sportive ?

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