Après avoir frôlé la faillite lors de l'ère des consoles de type PONG, Coleco entra à nouveau dans le marché des consoles de jeux pour concurrencer Atari et Mattel. Sa console, la Colecovision, est une machine ambitieuse, capable de convertir fidèlement les meilleurs hits des jeux d'arcade. Techniquement, elle surpassait ces concurrentes de l'époque grâce à de puissants composants électroniques. Un constructeur japonais, Sega, s'inspirera plus tard de cette architecture matérielle pour créer sa première console...
- Constructeur: Coleco / CBS
- Origine: USA
- Nombre d'exemplaires vendus: 6000000
- Nombre de jeux disponibles: 100
- Prix au lancement: 175 $
- Dates de sorties:
- USA: 1982 Europe: 1982 Japon:
- Dates d'arrêt de la commercialisation:
- USA: 1985 Europe: 1985 Japon:
- Prix relatif à aujourd'hui: 422 $
Histoire de la console
Des manettes pas très ergonomiques
Les 2 manettes, qu'il est possible de débrancher, rappellent furieusement celles de l'Intellivision, excepté que le disque de contrôle est remplacé par une sorte de joystick plat. Un port cartouche est présent sur le dessus de la console, et un port d'extension en façade pour les futurs périphériques prévus.
La console des jeux Nintendo, Sega et Konami
Ainsi, la stratégie du constructeur américain fût de négocier avec les éditeurs de jeux japonais Nintendo, Sega et Konami pour proposer des adaptations fidèles de leurs célèbres jeux, tels que Donkey Kong, vendu avec la console, et Zaxxon par exemple. Vendue un peu plus chère que l'Atari 2600, mais moins coûteuse que l'Intellivision, la Colecovision commence une carrière fulgurante : d'ici Noël 1982, 1 million de machines ont été vendues, ainsi que pas moins de 8 millions de jeux.
Un accessoire tout bonnement incroyable de nos jours
Pour s'assurer une domination totale du marché, Coleco créa un accessoire qu'il serait aujourd'hui impossible à envisager : baptisée sobrement l'Expansion Module 1, il permet d'utiliser des cartouches de jeux d'Atari 2600 sur sa console Colecovision ! L'erreur d'Atari fût en effet de concevoir sa console sans breveter son matériel, permettant à n'importe qui de copier son architecture pour proposer son propre système compatible avec les jeux d'Atari. Ce dernier essaya de faire interdire cette extension et demanda 350 millions de dollars en réparation. Coleco contre-attaqua agressivement en invoquant la loi anti-trust américaine et demanda 550 millions de dollars de dommages et intérêts. Le conflit se régla finalement à l'amiable par le versement par Coleco de royalties à Atari. Un autre adaptateur compatible avec les cartouches de l'Intellisivion faillit voir le jour, mais fût probablement annulé par le Krach des jeux vidéo de 1983.
Coleco Adam, l'hybride Console / ordinateur
En 1983, les ordinateurs personnels ont le vent en poupe. Comme plusieurs autres constructeurs de son époque, Coleco décide d'entrer sur ce marché grâce à sa console de jeux et développe une extension qui la transforme en un micro-ordinateur : le Coleco Adam. Sûrement à cause d'un prix élevé (400 $ à son lancement), d'une saturation du marché et de nombreux problèmes techniques, comme l'effacement des cassettes oubliées dans le lecteur à cause du puissant champ magnétique que dégage la machine, l'Adam devint un désastre complet, forçant Coleco à abandonner le marché des ordinateurs et des consoles.
Et même un hybride compatible avec la première console de Sega
Telegames racheta les droits de la Coleco et produisit en partenariat avec le constructeur taïwanais Bit Corporation la Dina 2-in-1, baptisée aux USA Telegames Personnal Arcade. Cette console avait la particularité d'être compatible avec deux systèmes différents : celui de la Colecovision, et celui de la Sega SG-1000, l'ancêtre de la Sega Master System.
Variante(s)
Coleco Colecovision, 1982
Le modèle original de la console Colecovision.
CBS Colecovision, 1983
CBS Electronics distribua la console Colecovision dans le monde. Quelques différences mineures existent entre les deux versions de la console.
Telegames Personnal Arcade, 1986
La carrière de la console s'acheva avec la Telegames Personnal Arcade, aussi appelé Dina 2-in-1 par son constructeur taïwanais Bit Corporation. Cette console possédait 2 ports cartouches différents : un pour les jeux Colecovision, et un pour les jeux Sega SG-1000. Deux manettes à croix directionnelle et deux boutons d'action pouvant se ranger sur les côtés (similaires à celles de la Nintendo Famicom) accompagne la console. Un pavé numérique est présent sur la console pour utiliser les jeux Colecovision. Il n'est pas possible d'utiliser les extensions pour Colecovision sur cette console.
Auteur : Nicolas Perrier
Rédacteur en chefPassionné de nouvelles technologies, fantasmant sur les consoles de jeux depuis tout petit et ayant une certaine culture Business et Marketing lui permettant de voir parfois clair dans les stratégies des constructeurs ou des éditeurs, Nicolas est le touche-à-tout du Standalone Post.
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Les joueurs qui achetent ces clés ne sont pas au courant que c'est du vol. Dans ce sens on ne peut rien leur reprocher.
Ubisoft doit attaquer les sites qui vendent des clés volées et non les joueurs.
J'aime beaucoup voir des gens sortir des énormités comme "quand tu mets 30 € dans un jeu tu n'as pas le droit au respect".
Si tu n'as pas le "droit au respect", c'est parce que tu as mis 0€ dans le jeu, et 30€ dans la poche de voleurs. Tu espères quoi, qu'Ubisoft te traite comme un client privilégié alors qu'ils n'ont pas reçu un centime de toi, et que tu es même du manque à gagner pour eux ?
C'est bien gentil de se cacher derrière l'argument du prix, mais dans ce cas, n'achetez pas, tout simplement. C'est pas en filant votre argent à des voleurs que vous allez faire changer ça.
Au passage, dès le deuxième paragraphe, cet article affirme que l'achat de ces clés était légal, et qu'elles n'étaient pas volées. C'est faux. Il s'agissait de clés volées.
ah enfin! j attendais le nom des 2 jeux du psn du mois prochain avec impatience! merci pour cette rapidité
Euuh... pour les sois-disant clauses d'abandon cachés, l'auteur de ce post devrait se renseigner un peu mieux parce que je vous rappelle qu'Ubisoft propose un jeu gratuit pour dédommager le joueur qui a payé le saison pass. Tout ceci fait partie du code civil, ce serait aberrant que le joueur puisse accepter le dédommagement pour ensuite poursuivre l'éditeur... non ?
Après je les défends pas, mais je trouve ça dommage de parler sans connaître