Une console parmi tant d'autres

Cette console n'a pas grand chose de plus à proposer face à une concurrence déjà nombreuse : architecture technique dépassée à son lancement, peu de jeux, des manettes semblant recopiées de l'Intellivision, mais permettant de visser un mini-joystick au milieu du disque de contrôle. C'est une machine compacte, pouvant être alimentée par une alimentation standard de 12 volts (que l'on peut trouver notamment dans des voitures ou des bateaux). Mais bien peu de ces consoles ont dû être utilisée pour un usage nomade, les écrans de télévision portatifs étaient alors rares et chers dans les années 1980.

Des clones à foison !

Difficile de se faire une place sur un marché déjà saturé ! Plutôt que de ne vendre que ses propres machines, Leisure Dynamics choisit de franchiser son système et le propose à la vente pour les sociétés souhaitant adopter un standard de console de jeux vidéo à moindre frais. De nombreuses entreprises se lancent alors dans l'aventure, les plus connues étant Hanimex pour l'Europe, Advision, ITMC et Prestige pour la France, Emerson aux États-Unis et Bandai au Japon. Ces multiples consoles seront séparées en 5 familles distinctes, les consoles d'une même famille étant compatibles entre elles.

Une courte carrière sans panache

Emerson créa des copies de jeux populaires à cette époque, tels que Pac-Man, Galaxian ou Defender, mais Atari attaqua l'entreprise en justice pour violation de sa propriété intellectuelle, ce qui laissa Emerson avec des milliers de cartouches de jeux que l'entreprise ne pouvait vendre... La crise arrivant dans le même temps et le concurrent Coleco ayant racheté Leisure Dynamics en 1985, les nombreux systèmes dérivés de la Leisure-Vision n'auront pas eu le temps de laisser une grande empreinte dans l'histoire des jeux vidéo.