Luigi's Mansion 2

Luigi's Mansion 2

Après un excellent premier volet sorti en 2002 sur Gamecube, Luigi’s Mansion fait son come back sur une 3DS où les bons jeux commencent à affluer. Cela étant, la version jouable au Paris Games Week 2011 ne s'avérait pas franchement convaincante en terme de précision de Gameplay. Alors, suite au top ou en toc ? Réponse dans ce test.

La K. Tastroff est de retour… 

Alors que la cohésion entre humains et fantômes fut possible et demeurait même parfaite grâce à la lune noire, un astre doté de pouvoirs apaisants ces derniers, celle-ci vole mystérieusement en éclats un soir d'automne, laissant un certain professeur Tastroff dans la panique… Heureusement, celui-ci a toujours à sa disposition le bon vieux Luigi pour sauver la situation ! 

Chaque fragment de lune a en effet atterri dans des manoirs tous plus lugubres les uns que les autres, hantés par des fantômes hors de contrôle. Le frère du célèbre plombier moustachu se voit donc mis de nouveau à contribution, au grand dam de sa personnalité de trouillard.
Un pitch vraiment très simple en somme ; et si celui du premier, d'un point de vue tout à fait subjectif, était plus intéressant, il faut reconnaître qu’il se veut ici appréciable, l’univers s’y prêtant parfaitement. 

Télépixelisation en cours… 
Passé outre le scenar’, la principale nouveauté de ce Luigi’s Mansion 2 réside dans la progression : contrairement au premier opus, l’histoire est ici découpée en cinq chapitres (un manoir par chapitre), eux mêmes prédécoupés en 3 ou 5 niveaux. Pour mettre en place ce système, Nintendo a eu l’excellente idée de pousser encore plus loin la science de K. Tastroff, ce dernier ayant créé une machine - le Télépixeliseur - capable de téléporter Luigi dans les différents manoirs. Cela apporte indéniablement une bonne rejouabilité : un boo est à trouver dans chaque niveau, le grade 3 étoiles (vous demandant d’être rapide, agile et de récolter un max de blé) est souvent chaud à obtenir, sans oublier les gemmes à collecter, au nombre de 13 par demeure ; malgré tout, j’aurais personnellement préféré une progression « classique », c’est à dire sans pré découpage, à l’instar du premier. 

Ghostbusters ! 
La plus grosse appréhension provenait du Gameplay : j’avoue avoir été très sceptique quant aux contrôles du grand froussard et de l’Ectoblast 5000 (version améliorée de notre précieux dont on se servait il y a onze ans) avec un seul stick… Et au final, le résultat s’avère très bon ! 
La prise en main, on ne peut plus simple et immédiate, fera taire toutes les critiques : le moustachu (Luigi hein) répond au doigt et à l’œil, avec la touche (X) pour viser vers le haut, le bouton (A) pour aveugler les fantômes, les gâchettes pour aspirer / expirer… Bref, ça fonctionne on ne peut mieux, et cela ne fait que valoriser de nombreuses excellentes idées de Gameplay. 
Citons le Révéloscope, lampe de poche magique qui fait apparaître les objets invisibles, les interactions avec les décors, très bien pensées, tant d'éléments qui rendent le Level Design excellent, puisqu'évoluant en fonction de l’environnement dans lequel se trouvent les manoirs. 
De même, les bossfights caractérisent on ne peut mieux l'inventivité des développeurs, qui rend ces dernières drôles et fun à jouer. 
On regrette toutefois qu’il ne soit plus possible de balancer du feu et de la glace, et dans ce sens que la façon de capturer les fantômes soit tout le temps quasi-identique. Des spécificités propres à chacune des « races » spectrales auraient apporté encore plus de reflexion et de diversité à un jeu qui cela dit ne donne pas le sentiment d’être linéaire, tant le plaisir de découvrir les différents lieux prédomine, et tant les phases d’aspiration sont dynamiques, les ennemis étant assez réactifs.

Luigi Number One ! 
Au niveau des nouveautés, on note aussi l’apparition d’un mode multijoueurs très sympathique, sous forme de « tour hantée », où la compète avec vos amis sera rude, l’objectif étant de capturer un maximum d’âmes volantes. Pas indispensable, certes ; néanmoins, un point fort de taille, tant les multijoueurs rajoutés à la plupart des productions actuelles qui sont à la base des jeux solo sont ratés. D’autant plus que cela a le mérite de gonfler une durée de vie assez faible (une dizaine d’heures, soit tout de même 3 fois plus que le premier volet), pour notre plus grand plaisir.

D’ailleurs, la volonté de maximiser la longévité s’affiche aussi en solo, avec donc la rejouabilité précédemment évoquée mais aussi avec un système d’upgrade des fonctionnalités du matos de Luigi : différents palliers de thunes sont à atteindre pour optimiser l’aspirateur, et faire le ménage plus rapidement et efficacement. Finalement, la qualité graphique du titre est également à louer, avec une 3D qui rend vraiment bien, un style carré qui colle à merveille avec l’ambiance décalée, et quelques effets de lumière très jolis. 

Luigi’s Mansion 2 rime donc avec quasi perfection. Intéressant en terme de Gameplay, très drôle et surtout bien plus complet que son prédécesseur, il s’impose vraiment comme LE jeu phare de la portable de Nintendo. Malgré cela, quelques pixels noirs viennent entacher le tableau : des lags lors de certaines cinématiques, la fin du jeu où la présence de Mario est aussi inutile qu’anecdotique, de même que l’absence de spécificités propres aux fantômes. Pas de quoi affecter le plaisir de jeu cependant, qui est constamment ressenti au cours des 10 heures passées à nettoyer les 5 manoirs hantés. Un Must ! 

Verdict : 8/10

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