Même si les critiques du jeu n'ont pas été très tendres avec la nouvelle licence d'Ubisoft (jetez donc un oeil sur la Chronique de Monsieur Plouf, sur le Coup d'oeil de Don Pascualino ou sur la Critique Cruelle du MaSQuE) et que sa réputation a été entachée par une communication quelque peu maladroite lors de sa promotion, Watch Dogs a rempli son objectif de réaliser le chiffre d'affaires prévu par son éditeur, et même de le dépasser.

Avec plus de 8 millions d'exemplaires écoulés auprès des revendeurs, ce trimestre s'annonce radieux pour l'éditeur français, qui annonce un CA de 360 millions d'euros, contre 76 millions d'euros sur la même période l'année dernière !

Avec des prévisions pour l'année de 1.4 milliards d'euros de CA (contre 1 milliard "seulement" en 2013) et le retour des bénéfices, l'année 2014 devrait s'annoncer fastueuse pour Ubisoft.

Mais le risque que prend l'éditeur de ne dépendre que du succès d'une grosse licence pourrait bien lui jouer de mauvais tour si un beau jour la qualité n'est pas au rendez-vous. Watch Dogs n'est pas un mauvais jeu, mais ce n'est pas non plus une révolution, et il y a fort à parier que l'on ne parlera pas dans 10 ans de ce dernier comme d'un Half Life (1 ou 2) par exemple. La campagne de promotion de Watch Dogs a par contre parfaitement joué son rôle, même si certains éléments pourraient poser quelques soucis d'éthique journalistiques (mais nous y reviendrons prochainement).

Le prochain gros blockbuster d'Ubisoft sera probablement un nouvel épisode d'Assassin's Creed ou de Far Cry : des valeurs sûres qui rapporteront sans risque d'indispensables deniers dans les caisses de l'éditeur. Mais attention à ne pas lasser les joueurs avec des suites à rallonge trop fréquentes...