Depuis le dernier prototype DK2, Oculus ne nous avait pas montré beaucoup d'avancées en ce qui concerne son casque de réalité virtuelle. Mais avec le Crescend Bay, l'entreprise américaine nous montre qu'ils ont bien pu progresser et qu'ils se rapprochent à grands pas d'un modèle commercialisable.

Au menu des améliorations : un suivi à 360° de vos mouvements de tête, une latence réduite, une meilleure résolution, un poids réduit, et l'ajout d'un casque audio gérant le son en "3D".

Cela donne quoi concrètement ? Les journalistes ayant pu tester le Crescend Bay semblent unanimes : là où les deux premiers prototypes de l'Oculus Rift vous faisaient bien comprendre que vous êtiez en train de jouer avec un casque de réalité virtuelle, là vous oubliez que vous avez un casque sur la tête : l'immersion est réelle et arrive à tromper le cerveau humain !

Si l'ajout de la spatialisation du son semble anecdotique, Oculus compte beaucoup sur cela pour accroître l'impression de faire partie de ce que vous voyez, en trompant votre ouïe en plus de votre vue. Il ne manque plus qu'un retour haptique pour que l'immersion soit presque totale (on se passera peut-être de l'odorat, l'odeur des cadavres fraîchement étripés que l'on pourrait croiser dans les jeux d'action ne me donnerait guère envie d'y jouer !).

Attention cependant, l'un des journalistes qui a pu tester le dernier casque d'Oculus témoigne d'un souci en ce qui concerne les démos essayées : chaque fois qu'un des éléments n'était pas physiquement réaliste (élément du décor ou personnage vous passant au travers, marcher dans le vide en haut d'un immeuble...), l'illusion est rompue. 

Un énorme travail sera donc à faire en ce qui concerne les jeux et autres contenus qu'Oculus entend nous proposer. Il semble en tout cas que la partie matérielle soit maintenant véritablement au point. Il ne reste plus qu'à trouver la "killer app" qui nous donnera envie de nous jeter sur ce casque à sa sortie.