On a testé pour vous : Dix jours sur League of Legends, trois ans après tout le monde

Le jeu vidéo, comme les livres et les films est parfois un médium très captivant. On s’immerge, on se plonge dans l’histoire, et on se laisse flotter des heures jusqu’à achever ce dernier. Parfois on se prend tellement au jeu qu’on reste scotché. Parfois, l’envie de recommencer est immédiate, à l’image de celle des enfants, qui veulent chaque soir qu’on leur raconte le même livre d’histoire.

 

League of Legends qu’est-ce que c’est ?

Non, je plaisante.

Je ne vais pas revenir sur «Qu’est-ce que c’est League of Legends ?». Ce MOBA (Multiplayer online battle arena) est disponible depuis 2009 et il n’a pas cessé de faire parler de lui depuis. Pour ceux qui se disent «quèsaco ?» vous pouvez en savoir plus ici. Pour ceux qui savent de quoi je parle mais n’y ont pas encore joué, cet article est pour vous et j’espère qu’il vous donnera envie de tester, au moins par curiosité.

Dimanche 19 octobre a eu lieu le «League of Legends World Championship 2014» à Séoul, en Corée du sud. La finale opposait les Samsung White, équipe coréenne, favorite de ce tournoi et les Star Horn Royal Club, l’équipe chinoise.

La finale s'est jouée en quatre beaux matchs, et s'est achevée avec la victoire des Coréens. Les Samsung White remportent donc la Coupe et les $1.000.000, ainsi que le titre «Most valuable player» pour leur support Cho "Mata" Se-hyeong. Les chinois remportent tout de même la jolie somme de $250.000 et n’ont certainement pas fini de faire parler d’eux.

Belle finale donc, mais ce papier n’est pas là pour commenter, des experts le font bien plus efficacement que moi.

Je vais m’intéresser plutôt à la pratique de LoL, et plus particulièrement à la récente expérience que j’en ai faite, quelques années après «tout le monde». Entre apprentissage des mécaniques de jeu et du lexique, découvertes des rôles et des champions, parties faciles et frustration intense. Une semaine de geekage intense sur un titre qui demande vraiment de l’investissement.

 

Carnet de bord d’une semaine intensive de LoL

Ma toute première expérience du titre remonte à 2012. Ma promo organisait un tournoi et League of Legends faisait partie de la liste des jeux sur lesquels nous allions nous affronter. Et non, je n’y avais jamais joué. J’ai donc installé et fait les mises à jour (bon dieu qu’est-ce que c’est long !) puis j’ai fait quelques parties contre l’IA avant de tester le mode en ligne… L’expérience était bien différente d’aujourd’hui, j’étais plutôt occupée, le jeu ne m’a pas stimulée, je me suis faite laminée au tournoi de la promo et je n’ai plus joué jusqu’à….

Jusqu’à ce jour d’octobre, mercredi 8 pour être exacte.

Ce mercredi je rentre à la maison bien décidée à faire les milliards de choses que j’ai en attente depuis des mois. Mais (foutu mais, toujours là quand il ne faut pas) j’ai eu l’heureux malheur de revoir quelques amis et il a été question de LoL, et de pourquoi je ne réessaierais pas ? Mes amis ultra motivés à l’idée de jouer avec moi ont achevé de me convaincre. Je retrouve mon mot de passe, me connecte. Oh surprise, je suis niveau 5. Je suppose que les quelques parties précédentes ont été suffisantes pour que je gagne ces quelques niveaux. Accompagnée d’un fidèle coéquipier je me lance donc, non sans peur, à l’assaut de «La Faille de l’Invocateur». L’interface des menus me semble compliquée au premier regard mais la prise en main est finalement aisée. J’avoue que personnellement j’ai été bien coachée mais on peut très bien s’en sortir tout seul.

Carte de La Faille de l'Invocateur

Le lendemain, à peine levée je décide de jouer seule et en ligne. Oui, oui, seule et en ligne ! Cette première partie est le délicieux mélange entre joyeuse excitation et stress intense. Pour l’instant j’ai peu de champions, et je sais que la clé du jeu réside dans le fait de bien connaître les personnages et comment les jouer. J’avoue que je stressais un peu de démarrer une «véritable» partie contre de «véritables» joueurs mais j’avais également hâte de tester les champions et leurs pouvoirs. Quelle frustration de ne pas avoir de choix au début ! Heureusement, bon point pour Riot, chaque semaine certains héros sont testables gratuitement (sinon on les obtient grâce à son expérience ou en payant).

Je pourrais longuement parler des différents personnages que j’ai pu tester, des rôles qu’ils ont à jouer sur le terrain. Mais je vais plutôt parler de ma première grande déception sur le jeu. J’ai fini par vouloir refaire quelques parties avec mon ami, mais en ligne cette-fois, et là, c’est le drame. Je me suis retrouvée face à des joueurs un poil trop expérimentés pour moi. J’essayais tant bien que mal de m’en sortir mais parfois il faut se faire une raison… A la moindre tentative d’action, elle se retourne contre soi-même. J’essaye de fuir, je suis rattrapée et tuée… une larme roule le long de ma joue…

Malgré la mauvaise soirée de la veille, j’étais de nouveau devant le jeu le lendemain matin (foutue addiction !). Je tombe sur le genre de partie que j’aimeune bonne équipe et une équipe adverse, plutôt mauvaise. Et là je dois dire, que je me suis franchement beaucoup amusée, j’ai même mené mon équipe à certains moments du jeu. Je sors de cette bataille ultra satisfaite (J’aurais pu faire une sorte de danse de la folie, dans ma chambre, en hurlant). Je refais une partie et de nouveau une victoire, et ainsi de suite. Je dois l’avouer ce jour-là, je me suis perdue dans les méandres des Champs de justice.

J’ai eu l’occasion de discuter du jeu avec Adrien, notre responsable rédaction sur Standalonepost, étant lui-même joueur. Il était donc impensable que l’on ne fasse pas une partie ensemble. On a même constitué une «team» avec certains de ses amis en ligne. On a fait quelques bonnes parties mais on s’est retrouvé aussi face à de très bons adversaires, et possiblement quelques trolls. En effet sur LoL, certains joueurs de haut niveau, qui participent aux parties "classées", se créent des comptes additionnels appelés smurfs. Ils peuvent ainsi faire des parties contre les débutants et s'assurer quelques victoires faciles. Ils doivent bien se marrer, mais c’est vrai que c’est un point un peu négatif pour l’expérience des novices qui essaient de s’améliorer. Le genre de parties frustrantes, qui apparaissent comme une perte de temps sans compter qu’on n’a même pas le sentiment d’apprendre quelque chose et on ne s’amuse pas. On a juste envie de tout casser (je sais que ça n'arrive pas qu'à moi!). Bref, pour l’instant je ne suis pas encore assez familière du jeu pour me confronter à autant de haine…

Mais l’addiction par contre, à elle, je m’y confronte… Se coucher tard pour jouer, se lever tôt pour jouer, jouer, jouer et encore jouer. Certes je suis en vacances, j’ai une excuse, mais là vraiment, je touche le fond. J’ai découvert un nouveau champion qui me plaît bien, donc j’enchaîne les parties. Puis, quand l’heure avance, je me dis : «allez, une petite dernière et j’arrête». Puis un contact en ligne arrive pour te proposer de jouer avec lui. Tu te dis : «allez, une petite dernière» et c’est reparti pour deux ou trois parties (Help me !). 

Après quelques jours de pratique intensive, j’ai enfin appris à me servir du chat !!! En effet je ne vous ai pas encore parlé de ça, mais jusqu’à maintenant, honte à moi, je n’arrivais pas à jouer et communiquer à la fois (j’osais à peine lire les messages qui s’affichaient). Le chat est bien pratique pour la tactique et également très marrant parfois, surtout lorsqu’on joue en équipe d’amis et qu’il y a un intrus râleur.

Me sentant plus à l’aise après cette semaine de jeu, j’ai de nouveau eu l’irrésistible envie de jouer en team avec mes amis. Et je ne regrette pas cette soirée, vraiment. Un des points forts de LoL réside dans cette dimension communautaire et le fait de pouvoir jouer, avec ses potes en équipe. Nous étions branchés sur Skype et communiquer à l’oral rend aisé la possibilité d'organiser sa tactique et se retrouver avec ses équipiers, à un point donné, pour détruire un ou plusieurs adversaires. On a pu mener quelques attaques surprises bien sympathiques. Les pings présents pendant la partie sont très efficaces pour pointer des lieux sur la carte, signaler des dangers ou demander le rassemblement mais rien ne vaut l’oral pour les tactiques les plus fourbes. En plus ça donne du courage, on se soutient mutuellement, on se sent plus confiant, et on rigole bien lorsque qu’on se fait agacer par des trolls.

Les deux jours suivants, j’ai enfin remis le nez dehors. Un petit ras-le-bol passager ? Expliqué par deux parties prise de tête peut-être ? Je me suis retrouvée dans une équipe, pas forcément mauvaise mais très désorganisée. Je m’en suis mal sortie car je n’ai pu mener mon jeu comme je le souhaitais. Du coup j’ai fait des bêtises et me suis faite engueuler sur le chat (haha). Oui, le chat n’est pas toujours un environnement joyeux. Un peu de répartie pour répondre et essayer de calmer tout le monde, ou juste rentrer dans le conflit, chacun ses manières de faire. Mais bref, du coup j’en ai eu marre. Et un jeu ça doit être du fun, pas du ras-le-bol. Je suis donc sortie pour la journée et le lendemain, J’AI CASSE LE LOLATHON ! Ouais, je n’ai pas joué du tout.

Mais bon ! Comme je dis toujours, on ne change pas une équipe qui gagne, je m’y suis donc remise très vite. Cette crise a été relativement courteAprès dix jours je n’ai pas encore tout découvert du jeu, mais je commence à maîtriser, ce qui est plutôt réjouissant. Plus on progresse, plus on a envie de progresser. Je suis maintenant niveau 13 (ouais bon pas de quoi se vanter je sais) mais c’est satisfaisant au moral (oui oui, on s’y prend vraiment).

Exemple de l'arbre des maîtrises

 

Mais une pause s’impose, j’ai un article sur le feu et aucun champion allié ne va me carry pour cette mission.

 

Entretien avec un joueur : Adrien

J’ai donc fait ma petite expérience. Et oui, le potentiel de rejouabilité et le fun sont bien présents tout comme ce challenge qui pousse à vouloir s’améliorer, défier des adversaires et soutenir au mieux son équipe. Mais voilà, le jeu est vraiment chronophage, surtout si l’on veut être au top niveau. Tu veux faire des parties classées et être bon ? Tu veux connaître les sorts, les runes, les maîtrises, les champions et leurs compétences, les rôles, les tactiques et stratégies de jeu, bon bah accroche-toi car oui il faudra y passer du temps. Personnellement, je pense que je vais continuer à jouer car j’apprécie l’expériencele jeu en équipe, les interactions avec les adversaires mais je me cantonnerais à mon petit niveau. Beh ouais, j’apprécie trop les jeux vidéo (oui et d’autres choses à côté bien sûr) pour me laisser kidnapper par ce titre très sympa mais chronophage.

Comme on a eu l’occasion de jouer et discuter du jeu entre membres de la rédaction, on termine par un petit questionnaire à notre cher Adrien.

  • Adrien, tu es un joueur de LoL. Depuis quand et à quelle fréquence ?

Cela fait un gros mois que je joue à LoL, sur ma période intensive j'étais aux environs de vingt heures par semaine.

  • Est-ce une pratique que tu qualifies de raisonnable ?

C'est beaucoup trop ! Si tu commences à jouer dans de bonnes conditions (tu as regardé des streamers jouer avant, tu t'es documenté...), tu vas te retrouver à gagner 95% de tes premières parties parce que tu joues au milieu de casus peu renseignés. L'exaltation que cela provoque est franchement addictive. Une fois que tu tombes sur des joueurs plus corrects et que tu prends quelques douches froides, ta relation au jeu change vraiment.

  • Quels sont les qualités que tu trouves au jeu ?

Le jeu a été pensé pour être addictif, car gratifiant. Au-delà de l'aspect "collectionneur" avec les 120 champions et les skins qui vont avec, il y a l'aspect RPG avec les arbres de compétences (appelés maîtrises), et encore une fois le côté incroyablement excitant de chaque victoire. Les mécaniques sont extrêmement simples mais le jeu à une profondeur telle qu'il est difficile de trouver deux joueurs au niveau parfaitement égal. Chaque partie est à la fois une répétition des acquis et une redécouverte, rien n'est jamais joué d'avance, c'est cela qui fait qu'on y revient aussi souvent.

  • Quels sont ses défauts ?

Au delà de la difficulté à grimper les dix derniers niveaux qui pousse à sortir le porte-monnaie, les matchmakings sont souvent assez aléatoires et déséquilibrés. Dans l'ensemble on voit que Riot ne fait plus beaucoup de cas des joueurs non-classés (bas niveaux) qui sont bien sûr assez rares. D'autre part, la communauté reste une des plus toxiques de l'e sport, à tel point qu'un système de dénonciations et de tribunal a dû être mis en place. Son efficacité reste très relative... Il n'est pas rare de se faire insulter en jeu, quel que soit son niveau dans l'équipe. Je pense que c'est aussi l'addiction à la victoire qui déclenche ce genre de comportements.

  • Peux-tu nous parler d’un de tes moments forts dans le jeu.

La première fois où j'ai vraiment "carry" une partie, à savoir où j'étais l'élément fort de l'équipe, le maillon essentiel de la victoire. Je suis arrivé à 19 kills sans aucune mort. C'était devenu le seul vrai challenge d'ailleurs, finir sans concéder un seul kill. Cela n'est pas si rare au final avec les aléas du matchmaking, mais la première fois que cela vous arrive vous savez que vous avez passé un cap, cela vous fait forcément quelque chose.

  • Peux-tu nous parler d’un moment d’intense frustration.

Rien ne me frustre plus que de louper un ulti (sort ultime) en fin de combat et de voir mon adversaire s'enfuir avec un ou deux points de vie restants! Cela m'arrive d'ailleurs bien plus qu'à mon tour. Une dose de frustration bonus si un de ses coéquipiers en profite pour me tomber dessus et me tuer... Souvent mes frustrations viennent de mes propres erreurs, tu peux rarement blâmer le jeu pour tes échecs et c'est ce qui fait aussi que le titre est excellent.

  • Tu es plutôt adc, mid, jungler… ?

J'apprends encore à jouer, je reste donc sur le secteur que je connais le mieux pour l'instant. Bot lane en force!

  • Avec quels champions joues-tu généralement ?

J'ai débuté avec Ashe, qui n'est pas le meilleur champion à distance mais que je joue plutôt bien. C'est donc mon champion de prédilection, que je remplace parfois par Blitzkrank en support. De temps en temps je sors Lux, mais elle est facilement contrée par cetrains champions.

  • Qu’est-ce que ça te procure un Ace (par toi ou ta team) ?

L'ace n'a pas la même valeur selon qu'il arrive tôt ou tard dans la partie. Quitte à te surprendre, je te dirais qu'un ace dans les cinq premières minutes (cela arrive!) est beaucoup plus exaltant et gratifiant bien qu'il ait un impact moindre sur la partie. D'un autre côté un ace à 50 minutes c'est l'assurance d'aller jusqu'à la victoire sans encombre. Je suis presque déçu quand le Nexus m'est offert sans résistance, bien que ce soit la juste récompense d'un travail d'équipe acharné. Au final, on est tous accro au suspense.

  • Le mot de la fin ?

Pour moi LoL est un jeu qui se pratique entre amis, un jeu dont on peut profiter vraiment si on s'épargne les aléas des joueurs toxiques et insultants qui peuplent les serveurs. C'est aussi un jeu qu'on n'essaie pas sans se renseigner un peu à son sujet au préalable, un jeu donc chronophage, qui pourtant saura vous faire vibrer si vous trouvez les bons compagnons de route!

Si vous souhaitez aller plus loin, n'hésitez pas à lire notre enquête sur les origines de l'e-sport ici.

Auteur : Alison Derolez

Chroniqueuse
Culturophage invétérée, je nourris le doux espoir de travailler en tant que Game Designer. Le jeu vidéo est une belle histoire à écrire, à vivre et à raconter !

Commentaires

Portrait de Jonathan Cortes-Lambert

Wow, j'ai mis un peu de temps à tout lire, mais c'était super plaisant !
Je joue à LoL depuis un peu plus de deux ans, je n'ai jamais arrêté, et lire les débuts d'un autre joueur me rappel de très bons souvenirs !

Je préfère en parler tout de suite avant d'oublier ce que je voulais dire : dans l'entretien, Adrien dis que les dix derniers niveau sont bien trop long à monter, poussant à payer pour monter, bon, c'est pas trop frais dans ma tête, ou alors ils ont changé le système d'XP (ce qui m'étonnerai, j'ai commencé en juillet 2012, il n'y a pas eu de grosse mise à jour depuis), mais je ne me souviens pas avoir galéré pour monter niveau 30, j'ai dû mettre trois semaines en tout, du niveau 1 à 30, par contre, oui, je faisait du 16 heures par jours, mais je ne crois pas qu'il y avait une grande différence entre le niveau 12 à 13 et 24 à 25 par exemple, je mettais une journée pour prendre un level.

Par contre, une fois le niveau 30 acquis, la tentation de faire des ranked, des parties classé, est extrêmement puissante, si un jour ça te tente, je te déconseille fortement, pas avant un long moment, les parties classé, c'est vraiment autre chose, les joueurs sont bien plus à crans qu'en parties normale, une simple erreur mène à des insultes ... plutôt hard.
Si je peux me permettre de te donner un conseil : c'est de jouer principalement en team classé une fois que tu seras niveau 30, c'est bien plus intéressant, le niveau est au dessus des parties normale ou même classé solo/duo (oui, il y a trois type de parties classé : solo/duo, qui détermine TON niveau, la team 3c3, sur une autre map et la team 5c5).

Portrait de Adrien Martel

Je trouve ça long probablement parce que je joue moins, et aussi que je gagne forcément moins que quand j'étais niveau 5! Mais l'XP et surtout les PI montent quand même lentement, surtout au début quand tu n'as pas de runes et peu de champions! :-)

Portrait de Alison Derolez

J'ai quand même hâte de faire m'essayer à une partie classée, depuis le temps que l'on m'en parle.

La compétition doit bien évidemment être à son paraoxysme mais c'est le genre de pression intéressante à expérimenter.

Merci pour les conseils :)

Portrait de Richou D. Degenne

Le vrai problème des parties classées, ce sont les joueurs qui les prennent trop au sérieux. Ils sont hyper-tendus dès le début de la partie, n'hésitent pas à incendier le premier qui fait une erreur (ce qui bien évidemment n'aide pas le joueur en difficulté à se remettre en selle) et à blâmer son équipe en prétendant qu'il n'est pas responsable de leur défaite.

Par ailleurs, une petite erreur s'est glissée dans l'article puisque Blitzkrang est en réalité Blitzkrank. :)

Portrait de Adrien Martel

Oh, la vilaine faute de frappe!

Je suis d'accord avec toi sur le reste, d'où l'intérêt de jouer entre amis, et presque à jouer en ranked team quitte à jouer classé. Ce jeu est malheureusement pourri de l'intérieur, et aucun tribunal fantoche n'y changera rien.

Portrait de JeremyC

Bonne analyse, article interessant, merci Alison

Portrait de Alison Derolez

Merci ! C'est une question de santé publique que de prévenir les futurs joueurs curieux de ce qu'ils risquent à essayer LoL  ;).

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